Un rapport du Forum économique mondial (WEF) s’intéresse à l’avenir du travail, il prévoit que dans les années à venir, les robots et l’IA pourraient remplacer 75 millions d’emplois dans le monde.

La bonne nouvelle est que le travail ne disparaîtra pour autant, 133 millions de nouveaux métier émergeront parallèlement, la technologie se substituera à l’humain pour certaines tâches, mais il est surtout question d’évolution du marché de l’emploi et d’adaptabilité.

Travail peu qualifié menacé

En effet, 60 % des organisations et entreprises interrogées dans le rapport s’attendent à ce que d’ici 2022, la manière dont le travail s’effectue et se pense évolue considérablement, grâce aux évolutions technologiques, notamment les algorithmes intelligents et la robotique.

Le rapport souligne que la productivité des emplois existants s’améliorera considérablement, ce qui entraînera la perte d’un grand nombre de ces emplois.

Ainsi, les robots remplacent les emplois dans n’importe quelle industrie, mais surtout dans les cabinets comptables, les usines et les bureaux de poste, ainsi que les postes de secrétariat et de caissier. Il n’est pas surprenant que les emplois peu qualifiés soient les plus menacés par l’automatisation, mais il faudra aussi que les gouvernements agissent à temps pour préparer les travailleurs manuels à ce changement à venir.

Travail, les gouvernements doivent anticiper

Le rapport préconise d’effectuer un travail prépatoire en amont ; les gouvernements devront anticiper cette évolution du marché du travail. Les popolation qui perderont leur travail auront du mal à trouver un nouvel emploi.

Des programmes de requalifications professionnelles seront sans doute indispensable.

Parallèlement, les gouvernements et les organisations devraient également se préparer à la création d’un grand nombre de nouveaux emplois grâce à l’IA et à la robotique. Le Forum économique mondial prévoit que d’ici 2022, 133 millions de nouveaux emplois seront créés. Ces emplois – tels que les spécialistes des données, les spécialistes de l’apprentissage machine, ou encore les ingénieurs de la Blockchain et les développeurs de logiciels – exigeront beaucoup plus d’éducation, s’agissant d’emplois qui n’existent peut-être même pas.

Cela signifie que les gouvernements doivent se préparer aujourd’hui s’ils veulent être prêts pour la société robotisée de demain. Les gouvernements qui encourageront les universités à développer de nouveaux programmes axés sur les emplois du futur auront les meilleures chances de minimiser l’impact de l’automatisation.

Le rapport prévoit également une évolution de la souplesse et de la flexibilité des travailleurs du futur. Cela nécessitera également une adaptation de la part des gouvernements pour permettre aux organisations d’embaucher davantage de travailleurs flexibles sans avoir à offrir des contrats fixes aux employés, car ceux-ci deviendront rares pour la plupart des emploi, à l’exception de certaines niches.

Le rapport conclut que «  à mesure que les transformations de la main-d’œuvre s’accélèrent, la fenêtre d’opportunité pour une gestion proactive de ce changement se referme rapidement et les entreprises, le gouvernement et les travailleurs doivent planifier et mettre en œuvre de manière proactive une nouvelle vision pour le marché du travail mondial ». 

 

Par : la rédaction.

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