Sabine Lochmann, la très charismatique Présidente du Directoire de BPI group, a choisi la date significative du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, pour appeler à un plan Marshall de l’employabilité des femmes.

Actrice très engagée sur la mise en place d’une société du plein emploi, Sabine Lochmann a souligné que la question préoccupante du chômage touchait particulièrement les jeunes et les femmes, la résoudre devrait constituer une priorité nationale. Sa démarche se matérialise sous la forme d’un manifeste co-signé par plus de 60 dirigeantes, et dans lequel sont exposés les défis que constituent l’employabilité des femmes, ainsi que les éventuelles solutions à adopter.

Selon elle, il s’agit de passer du cadre de la célébration à celui de l’action :

« Nous, actrices de la vie économique mais aussi de la vie de la cité, dirigeantes d’entreprises et femmes d’influence impliquées à tous les niveaux, devons-nous mobiliser pour que l’employabilité des femmes contribue efficacement à réduire l’inégalité homme / femme sur le marché du travail comme sur la conquête des nouveaux métiers. Aussi, pour assurer la compétitivité de nos entreprises tout en façonnant la société de demain dans un climat social rénové et apaisé, nous appelons dès le 8 mars 2018 à un véritable « Plan Marshall » de l’employabilité afin de faire évoluer culture et plan d’action. »

Changer les mentalités

Cette journée est surtout l’occasion de changer les vielles mentalités indélogeables qui veulent que les femmes s’investissent moins dans leurs carrières que les hommes :

« Culturellement la femme a tendance à moins se préoccuper de son employabilité que l’homme. La journée de la femme pourrait être l’occasion pour toutes les organisations, entreprises, syndicats, écoles, associations, de les sensibiliser à la nécessité de se former. Elles doivent également prendre conscience qu’il est de leur devoir d’investir sur leur propre employabilité. A cet égard, les universités d’entreprise qui sont près de 200 en France pourraient ouvrir leurs portes ou leurs plateformes digitales dès le 8 mars afin de les y accueillir. »

 

Communiquer davantage

Le manifeste met en exergue l’un des principaux freins à l’employabilité des femmes, à savoir le manque d’information:

« Il faut renforcer l’information sur l’existence et l’accessibilité des formations. Le 8 mars doit être l’occasion d’un effort de communication et d’information sur tous les métiers non pourvus en France. Tous les médias, Pôle Emploi, l’APEC comme les autres acteurs privés de l’Emploi, pourraient afficher, ce jour-là précisément, sur leurs sites ces métiers et le moyen d’acquérir les compétences pour les occuper. »

 

Par la rédaction

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