Dans le cadre du plan Vision 2030, présenté en avril 2016, l’Arabie Saoudite entame toute une série de réformes sociales et économiques, notamment, dans le domaine de la transition énergétique, le Ministère de l’énergie saoudien vient de signer un accord de partenariat avec son homologue chinois pour le développement des énergies vertes.

Classé en 2016 au premier rang mondial des pays producteurs et exportateurs de pétrole, les réserves officielles de l’Arabie saoudite représentaient alors 15,6 % du total mondial. Néanmoins, le pays a bien conscience que les réserves ne sont pas illimitées, l’après-pétrole semble constituer une préoccupation économique majeure et incontournable.

D’autant plus qu’ avec 8,53 de millions de barils par jour, l’Arabie saoudite reste le deuxième exportateur mondial de pétrole et produits pétroliers, soit 13,0 % des exportations mondiales, derrière la Russie qui compte 13,2 % des exportations mondiales. Le secteur énergétique demeure la source dominante dans l’économie de l’Arabie saoudite : environ 87 % des recettes publiques et 90 % des recettes d’exportation proviennent de l’industrie pétrolière et pétrochimique, ce qui représente environ 42 % du PIB.

En outre, l’Arabie saoudite est le plus gros consommateur de pétrole du Moyen-Orient, en 2016, 167,9 millions de tonnes de pétrole ont été consommées, soit 3,906 millions de barils par jour, le pays consacre plus d’un quart de sa production annuelle de pétrole à sa propre consommation.

Par ailleurs, l’or noir est lourdement subventionné, sur le marché intérieur saoudien le baril de pétrole est environ vendu à 5, ce qui est largement inférieur au prix du marché mondial.

L’économie saoudienne reste fortement dépendante du secteur des énergies, environ 87 % des recettes publiques et 90 % des recettes d’exportation proviennent de l’industrie pétrolière et pétrochimique, si l’or noir venait à se raréfier, les conséquences économiques seraient très lourdes.

Pour toutes ces raisons, la question de la transition énergétique demeure cruciale, l’Arabie saoudite a lancé en 2017 un nouveau plan d’investissements dans les énergies renouvelables, il s’agit de 30 projets mis en place, afin de produire 10 % de l’électricité du pays à partir de sources d’énergies renouvelables d’ici 2023.

L’accord de partenariat signé entre le Ministère de l’énergie saoudien et le Ministère de l’énergie chinois, rentre dans le cadre de ce grand chantier de transition énergétique, il porte notamment sur la question du développement et de la diversification des énergies mixtes, additionnant énergie nucléaire et énergies renouvelables, telles que l’énergie solaire, éolienne, ou encore le recyclage des déchets

En plus de la diversification du domaine énergétique, l’Arabie Saoudite tend d’une manière générale à diversifier son économie, des sommes importantes sont investies dans les secteurs du tourisme et des nouvelles technologies.

Par la Rédaction.

 

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